10 astuces de future maman

Astuces pour mieux appréhender l’accouchement

Tout le monde sera d’accord pour dire que mettre un enfant au monde est l’une des choses les plus effrayantes en tant que futures mamans.

Un tas d’angoisses envahit nos pensées, et il est parfois difficile d’en parler par peur ou par gêne. L’incertitude et l’inconnu régnants autour de ce jour unique ne font que multiplier les différents scénarios que vous vous faites :

Vais-je arriver à temps à l’hôpital ? Vais-je réussir à gérer la douleur ? Et si ça durait des heures ? Que ce bébé soit votre premier ou votre troisième, il est donc naturel d’avoir peur de l’accouchement. Dans cet article, 10 mamans partagent avec vous leurs peurs sur l’accouchement et nous vous donnerons quelques conseils pour vous aider à appréhender de manière plus paisible ce grand jour.

femme enceinte avec échographie et bloc note

1. Se rendre à l’hôpital à temps

Marie : “J’avais tellement peur d’arriver trop tard à l’hôpital, de ne pas voir les signes à temps. En plus je devais accoucher dans un hôpital qui se trouvait à 45 minutes de chez moi, ça m’a ajouté énormément de stress pour l’accouchement.”

Astuce maman : La bonne nouvelle est que la durée moyenne du travail actif dure environ huit heures. Et même si techniquement cela ne semble pas être une bonne nouvelle, statistiquement, cela signifie que vos chances de mettre bébé au monde sur le bord d’une autoroute sont plutôt minces. C’est parce que bien avant que bébé commence à descendre le canal de naissance, il y aura beaucoup de signes avant-coureurs qu’il est temps de se rendre à l’hôpital, comme les premières contractions, l’apparition de quelques douleurs dorsales, ou la rupture de la poche des eaux. Le chronométrage de vos contractions vous aidera à évaluer approximativement combien de temps vous avez jusqu’à ce que bébé arrive, même si vous faites un travail particulièrement rapide.

Il n’y a rien de mal à se préparer à l’imprévu, alors si vous voulez apaiser davantage vos craintes, n’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre gynécologue sur ce que vous pouvez faire si bébé arrive plus tôt que prévu.

2. Ne pas être capable de gérer la douleur

Mélissa : “Je suis plutôt douillette et l’idée de donner naissance me faisait extrêmement peur. Quand j’étais enceinte de mon premier enfant, je me souviens avoir dit à mon mari  que je ne me sentais pas capable d’aller jusqu’au bout. Et l’idée qu’aucun retour en arrière n’était possible me terrifiait! ”

Astuce maman : La douleur d’un accouchement est vraiment effrayante pour toutes les futures mamans. Rappelez-vous : votre corps a été fait pour faire cela. Une fois que le travail est en cours, vos endorphines vont passer à la vitesse supérieure et pour la plupart, votre corps prendra le relais comme vous ne l’avez probablement jamais vu auparavant. Bien sûr, dans le cas où la douleur devient trop importante et que le travail se prolonge plus que prévu, vous pouvez encore demander la péridurale si nécessaire. Et, même si vous voulez accoucher de façon naturelle, il existe des techniques alternatives de gestion de la douleur que vous pouvez pratiquer pour rendre le travail plus supportable, comme la méditation et même l’hypnose. Certains hôpitaux ont même des cuves d’eau chaude pour le travail et la mise au monde, ce qui peut également aider à soulager l’intensité de la gêne.

Quelle que soit la méthode choisie, assurez-vous d’abord d’avoir exploré toutes vos options afin de pouvoir vous soulager autant que possible le jour J.

3. Le recours à une césarienne

Kim : “J’étais terrifiée à l’idée d’une césarienne et il était hors de question d’y avoir recours. Je n’ai même pas prêté attention aux vidéos d’hystérotomie (césarienne) en cours de naissance. J’ai fini par avoir une césarienne pour sauver mon enfant…”

Astuce maman : Que ce soit ou non dans votre plan de naissance, préparez-vous à toutes éventualités. L’hystérotomie est dans certains cas inévitable. Bien qu’ il y ait des inconvénients à la suite de cet acte, comme le temps de récupération par exemple, avoir une césarienne peut vous sauver la vie ainsi que celle de votre enfant. Donc ne restez pas dans l’ignorance de cette procédure. Après tout, vous voulez savoir à quoi vous attendre si vous finissez par en avoir une. Assurez-vous simplement que vous êtes sur la même longueur d’onde que votre médecin si vous voulez qu’une césarienne soit le dernier recours absolu.

4. La peur de mourir

Salomée : “J’avais peur de mourir, je sais à quel point ça a l’air fou, mais j’étais vraiment terrifiée… Pendant ma grossesse, j’ai lu deux livres, vu un film qui incluait une femme mourante en couches. Je suis devenue obsédée par cette pensée.”

Astuce maman : Gardez à l’esprit que c’est relativement rare (5 femmes sur 100 000)!! Les temps ont changé, la médecine a évolué. Dans la plupart des pays développés, les moyens humains et les avancées technologiques actuels permettent d’assurer la plus grande sécurité aux futurs mamans et leurs bébés. Sachez que ces accidents sont généralement liés à des complications prénatales spécifiques et/ou à des soins médicaux inadaptés. Le meilleur moyen de vous rassurer est de ne pas hésiter à aller voir l’hôpital et les services associés à la maternité qu’ils proposent en cas de complications.

5. Peur de se soulager sur la table de travail

Hélène : “J’ai tellement peur de faire caca sur la table, peu importe combien de fois on me dit, « les médecins le voient tout le temps et s’en fichent »… Ca m’angoisse !”

Astuce maman : Oui, faire caca alors que vous avez environ cinq personnes différentes regardant entre vos jambes ressemble beaucoup à un véritable cauchemar. Mais nous n’allons pas mentir, ça arrive! Il va se passer tellement de choses en salle de travail que ce sera vite le moindre de vos soucis. La vérité est, qu’entre la douleur, la peur, l’équipe des médecins et des infirmières et le fait que vous donniez la vie… livrer un peu plus que votre bébé ne sera pas vraiment à l’avant-garde de votre esprit. Alors, préparez votre partenaire en avance à ce qu’il peut ou ne peut pas voir là-bas et armez-vous d’un bon sens de l’humour.

6. La péridurale

Cathy : “J’avais tellement peur d’en avoir une, je n’avais pas peur des médicaments, mais de l’aiguille qui me pénétrait dans le dos. Je voulais l’éviter à tout prix, mais après 20 heures de travail, j’ai décidé d’aller de l’avant et de le faire. Heureusement, j’avais un super médecin, il a été très rassurant et réconfortant et tout s’est bien passé.”

Astuce maman : Vous avez probablement toutes entendues ces histoires sur cette anesthésie comme étant une aiguille géante, terrifiante et douloureuse. La bonne nouvelle : Comme elle se fait dans votre dos, vous ne le verrez probablement pas de toute façon. Alors, assurez-vous que votre partenaire ne l’aperçoit pas et ne le décris pas en détail et tout ira bien. En ce qui concerne le mal, la plupart des mamans sont d’accord pour dire que vous allez à peine la sentir. Votre médecin appliquera un antiseptique sur votre peau, avant qu’elle ne soit administrée, ce qui aidera à engourdir la région.

Assurez-vous d’informer votre médecin de vos craintes à l’avance afin qu’il puisse vous rassurer autant que possible.

7. Déchirement et épisiotomie

Carole : “J’ai peur de me déchirer ou d’avoir une épisiotomie, je suis horrifiée de penser que mes parties intimes pourraient être mutilées.”

Astuce maman : Mesdames, il n’est pas question de mutilation! Certains déchirements sont susceptibles de se produire si vous accouchez par voie basse effectivement. Si cela arrive, vous vous retrouverez probablement avec l’un des deux types de déchirement les plus courants : le premier ou le second degré. Ces déchirements sont considérés comme assez petits et ne nécessitent que quelques points, voir pas du tout. Sinon le médecin peut procéder pour facilité la sortie de l’enfant à une épisiotomie, qui revient également à quelques points de suture. Cependant, si vous souhaitez éviter un tel acte, parlez-en tôt à votre médecin.

Un conseil souvent prodigué est de pratiquer le massage du périnée qui s’effectue après le 8ème mois de grossesse. Celui-ci va permettre de préparer votre périnée à l’accouchement et donc de réduire la probabilité de recours à l’épisiotomie.

8. Pas de plan de naissance

Isabelle : “Je n’avais pas de plan de naissance écrit et j’accouchais dans un grand hôpital, alors ma plus grande crainte était qu’un médecin ou une infirmière me donne une intervention que je ne voulais pas sans demander.”

Astuce maman : Comme il y a un nombre infini de scénarios qui pourraient arriver le jour de la venue au monde de votre enfant, vous devriez vous préparer d’ores et déjà à ce que tout ne se passe pas vraiment comme vous le voulez (et si c’est le cas, considérez-vous comme extrêmement chanceux). Si rien ne se passe comme prévu, rappelez-vous simplement que dans de nombreux cas, les circonstances peuvent prendre le dessus, comme une complication imprévue avec bébé. Plan de naissance écrit ou non, les chances qu’il soit suivi à la lettre sont minces.Quoi qu’il en soit, ne vous tracassez pas. Si vous avez fait de votre mieux pour informer votre médecin et le personnel infirmier de vos souhaits, vous devrez faire confiance à leurs conseils s’ils suggèrent une nouvelle ligne de conduite.

Au final, tout ce qui compte, c’est que vous et votre bébé soyez en bonne santé.

9. Un travail interminable

Christelle : “J’avais tellement peur d’être en travail pour des heures! J’entendais ces histoires de femmes qui ont mis des heures et des heures à accoucher… et certaines pendant plus d’une journée !”

Astuce maman : Bien que l’on puisse avoir le sentiment que ça ne s’arrêtera jamais, nous pouvons vous assurer que votre travail ne durera pas une éternité. Comme nous l’avons dit, la durée moyenne du travail actif pour la plupart des mamans est de huit heures, de sorte que les chances de dépasser ce seuil sont déjà moins probables.

Et rappelez-vous : Le mal ne sera probablement pas constant tout le temps. Sauf circonstances extrêmes, votre souffrance deviendra un peu moins intense entre les contractions, vous permettant d’obtenir un soulagement dans les intervalles.

10. Complications lors de l’accouchement

Tara : “Ma plus grande peur est que quelque chose se passe mal lors de l’accouchement. J’ai eu un horrible travail avec mon premier: forceps etc. C’est terrible, mais ma pire crainte est d’accoucher d’un bébé mort. ”

Astuce maman : La crainte de complications imprévues lors du travail est définitivement réelle et justifiée. Des tonnes de variables différentes pourraient entrer en jeu et causer des problèmes. Un bébé qui se présente dans une position de siège ou des contractions qui ne sont pas assez fortes pour déplacer bébé dans le canal… Mais la plupart de ces problèmes peuvent simplement être réglés par une hystérotomie – tous ne signifieront pas que bébé (ou vous) courrez un grave danger. Et la plupart de ces scénarios seront probablement détectés pendant que vous êtes encore enceinte. Par exemple, votre médecin sera en mesure de détecter le positionnement du bébé dans les semaines précédant le travail, de sorte que tout changement soudain de mouvement est beaucoup moins probable.

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En conclusion, bien qu’il soit assez facile de laisser votre imagination semer le doute dans votre esprit quand vous êtes enceinte, n’hésitez pas à vous renseigner, à exprimer vos craintes.

Des personnes spécialisées peuvent vous aider dans la gestion de toutes ces appréhensions, ce sont les Doulas. N’hésitez pas à les contacter.

Sources/article tiré de : www.magicmaman.com; www.laboiterose.fr; www.neufmois.fr; www.livretdegrossesse.com; www.psychotherapie.ooreka.fr